Swap bio...

Vous avez vu comme j'ai été gâtée !!!

J'ai adoré échanger de long mails avec ma swapée... Non seulement nous partageons quelques centres d'intérêts, mais en plus, nous avons un trait de caractère commun, nous sommes bavarde.

J'ai donc pu apprendre à la connaître simplement en échangeant nos points de vues et j'ai découvert quelqu'un de charmant et très attachant.

Mais passons au paquet pour les curieux :

- L'agenda 2014 du jardinier bio. J'adore, je l'ai bien regardé et je me réjoui d'appliquer les petits conseils donnés. Vais-je enfin l'année prochaine être une bonne jardinière ? (mais je n'ai toujours pas trouvé d'astuce contre les limaces...)

- Le magazine BioMood. Pour tout dire, je l'ai cherché il y a deux semaines dans mon kiosque préféré, sans succès. J'ai découvert ce magazine grâce à Armalite et je me suis dis que ce serait une bonne idée de le glisser dans paquet de ma swapée... et puis... je me suis fait devancée.

- Du thé. Le premier, un thé noir tout simple. Enfin, pas si simple que ça, je le trouve très léger, sans amertume, idéal pour le petit déjeuner. Et le second (mon préféré pour être tout à fait honnête), un thé vert parfumé à la pêche et à l'abricot. Le goût est vraiment très subtil et l'odeur qui s'en dégage est un régal... j'ai une tasse fumante sous le nez en ce moment et c'est vraiment un plaisir...

- Du Chocolat... que je n'ai pas encore goûter, mais ça ne saurait tarder !

- Des produits Lush. Un baume à lèvre qui donne envie de se rouler dedans tellement il est doux et une barre de massage. Je l'ai testée avant hier soir sur Mr Pops qui rentrait du foot, il a adoré. Et puis hier soir, c'était à mon tour de tester et bien que l'odeur soit forte, l'effet relaxant est incroyable... après ça, j'ai dormi comme un bébé...

- Du maquillage Bo ho green révolution. C'est une marque que je ne connais pas du tout et je me réjoui de l'essayer.

- Une magnifique carte adressée à "une personne formidable". Ces mots écrits sur l'enveloppe m'ont beaucoup touchée.

Et voilà... vous savez tout. J'ai aimé chaque pensée de ce paquet et j'espère que lorsqu'elle rentrera des ses vacances, ma swapée aura le même sentiment en découvrant son paquet... Quelle pression !

Fait chaud hein ?

Je n'aime pas boire autre chose que de l'eau ou du thé. Malheureusement, dans ma région, l'eau n'est pas très bonne. Du coup, je fais le chameau et ne bois presque plus à moins de me faire du thé.

J'ai bien tenté le thé froid, mais rien n'y fait, je n'arrive pas à trouver un mélange qui me convienne. De plus, j'ai diminué ma consommation de thé depuis ces derniers mois en raison de mes problèmes de foie et même si ce dernier va mieux, j'aimerai bien ne pas changer cette nouvelle habitude.

Je teste donc d'autres choses. Et voilà le petit truc le plus simple est le plus rafraîchissant que j'aie trouvé jusque là : une brin de menthe. J'ai planté ce printemps de la menthe marocaine, mais, je fais des thés à la menthe une fois tous les 100 ans, c'est définitivement trop sucré pour moi. A la recherche d'une idée pour l'écouler, j'ai trouvé plusieurs boissons à base de menthe, mais là encore toutes sucrées. Comme vous l'avez déjà compris, j'aime pas qu'on mette du sucre dans ce que je bois. J'ai donc déposé dans mes bouteilles d'eau une simple tige de menthe et je l'ai abandonné là quelques heures.

Et en plus c'est joli...

4 heures après (à température ambiante) mon eau avait un léger goût de menthe très agréable et de là, j'ai eu envie de l'agrémenter de pleins de choses. Citrons, oranges, fraises, bref, pleins de possibilités.
Et puis lorsque j'en ai parlé sur le blog de Mlle Cassis, elle m'a donné d'autres pistes à suivre... ainsi, je vais m'amuser à mettre dans mes bouteilles d'eau ces prochains jours, du thym, de la mélisse, du romarin et toutes ces petites choses qui poussent dans mon jardin et que je destine plutôt à mes casseroles...

Et vous ? vous buvez quoi en été ?

La Villa Demidoff en photo...

Laboratoire de recherche environnemental à l'entrée du Parc

Malgré ma mésaventure avec le Colosse de l'Apennin, le Parc de Pratolino est un site magnifique. J'aurai pu me dire que la pièce maîtresse étant cachée par d'affreux échafaudages j'avais tout loupé, mais ce parc n'est pas qu'un simple Colosse, c'est un une balade magique parsemée de petits trésors que je vous laisse découvrir...

Entrée du Parc

 

Projet scientique

Détail de la Villa Demidoff

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Derrière ce dôme se trouve la tombe de la dernière princesse Demidoff à avoir vécu dans la Villa

A l'origine ceci était un bassin pour se baigner

La grotte du cupidon. A l'intérieur se trouvait pleins de jeux d'eau, dont un cupidon en bronze qui arrosait tout le monde, malheureusement, tout a été pillé.

Une autre grotte qui se trouve au bout de ce qui devait être une longue promenade.

Mes photos ne sont qu'un tout petit aperçu de ce que vous pouvez découvrir dans ce Parc. La Villa en elle même n'a rien d'extraordinaire. La vraie ayant été détruite, celle que l'on peut voir, était à la base, une ferme qui a ensuite été transformée. Si vous allez à Florence et que le gris de la ville vous défrise un peu, n'hésitez pas à prendre un bus et a aller découvrir le Parc. De plus, l'entrée est gratuite.

Et vous vous avez ou allez voyager cet été ?

Mimi bébé Chauve-souris

Sur notre lieu de vacances, nos voisins ont trouvé un bébé chauve-souris et bien sûr, comme ils savent que Miss A. est une passionnée d'animaux, ils nous l'ont ramenée et nous ont a complètement craqué... et je vous expliquerais pourquoi plus tard, nous n'aurions pas dû.

Lorsque Mimi est arrivée dans son carton, elle n'était pas bien grosse et semblait bien faible. Nous l'avons aussitôt recouverte d'un mouchoir tout fin pour la mettre à l'abri de la lumière et ensuite nous lui avons trouvé un endroit frais. Après quelques échanges d'SMS avec le monde civilisé (et oui, nous n'emmenons pas internet en vacances). Nous avons prit la décision de la nourrir avec du lait. Nous nous sommes muni d'un pinceau et avons tenté de la nourrir ainsi. Tout de suite elle a compris et à commencé à lécher le pinceau, nous étions ravi... et là encore, nous n'aurions pas dû.

Le lendemain, à notre réveil, notre Mimi avait disparu. Nous avons pensé qu'elle c'était envolée, nous l'avons cherché partout, mais en vain. Le soir venu, quelques petits cris nous ont interpellés et la pauvre se trouvait au sol, pleine de poussière, dans un drôle d'état. Nous l'avons récupérée, nourrie et mise dans un endroit plus grand et mieux sécurisé.

Mimi, semblait chercher le contact, chaque fois que j'approchais la main elle venait frotter sa petite tête contre mon doigt et lorsque j'ai voulu la nourrir un soir, elle n'a pas attendu que je prennes le mouchoir pour l'attraper, elle c'est directement accrochée à ma main. Malgré ma trouille d'être mordue et d'attraper la rage, je l'ai nourrie ainsi.

Nous espérions la sauver avant de repartir en Suisse, malheureusement, Mimi ne savait toujours pas voler. Elle est donc rentrée avec nous et devinez quoi, nous n'aurions pas dû.

Notre but n'était pas de la garder, je savais qu'en Suisse, mieux qu'en Italie, je trouverais un endroit où nous pourrions la sauver. Et c'est ce que nous avons fait cet après-midi. J'ai déposé Mimi au Zoo de la Garenne dans leur centre de soin avec le coeur serré. On s'attache vite à ses choses là... (mais j'avoue, avant je lui ai fait un dernier câlin).

Après m'être fait réprimandée sur mon comportement inadéquat, j'ai pu apprendre que Mimi était une Pipistrelle et que c'était une fille. J'ai aussi appris que :

- Non, il ne faut pas prendre une petite chauve-souris tombée. Parce que les mamans viennent toujours rechercher leurs petits pendant la nuit. Et je n'hésiterais pas la prochaine fois à le clamer haut et fort à notre voisine. Cette dernière nous a expliqué qu'elle en trouvait 3-4 par année. Il lui suffira simplement de les mettre en hauteur pour éviter que les chats ne la mange et elle pourra les sauver.

- Non, on ne nourrit pas les chauve-souris avec du lait de vache. Au pire, avec du lait pour chat. Mais il est surtout important d'installer près d'elle un papier ménage imbibé d'eau pour qu'elle puisse boire et se rafraîchir. Le responsable du Zoo m'a expliqué hier que, quelque soit l'animal que l'on trouve, il faut lui donner de l'eau. Le lait détraque le système digestif et du coup l'animal meurt. Les chauve-souris, ça mange des vers... pas du lait.

- Non, on ne ramène pas un animal sauvage dans un autre Pays. Nous savions que nous n'avions pas le droit de le faire. J'ai clairement fauté, mais aucun de nous n'avait le coeur de la laisser là comme nourriture pour chat. Oui, j'ai joué a dame nature et je n'aurai pas dû. Ce que je n'aurai pas dû faire, dès le départ, c'est accepter le carton.

- Les Chauve-souris peuvent avoir la rage, ne jamais au grand jamais les toucher a mains nue. Bien sûr, je le savais. J'étais la seule à la manipuler et j'ai bien expliquer les risques aux enfants. Si elle ne s'était pas accrochée à moi, je ne l'aurai jamais prise dans mes mains. C'est tout mignon, mais j'avais la trouille quand même !

Et donc, notre Mimi est entre de bonnes mains maintenant. Ils vont lui faire manger des vers de farine Miam ! Et je prendrais de ses nouvelles dans 2 jours.

Si vous tombez sur cet article parce que vous avez trouvé une chauve-souris, je vous invite à lire ce liens très utile : Vous avez trouvé une chauve souris, que faire ?

Avec toute ma bonne volonté, sans penser a mal, je n'ai fais que des erreurs avec Mimi et si nous l'avions gardée, elle serait morte. Comme je l'ai dis à Miss A. pour la consoler du départ de Mimi, on ne s'amuse pas avec un animal sauvage et elle mérite de pouvoir déployer ses ailes et s'amuser avec ses copines. Et puis qui sait, peut-être qu'elle reviendra voler par chez nous...

Juste en dessus de Florence, il y a Vaglia...

Et a Vaglia, il y a la Villa Demidoff où on peut admirer le magnifique Colosse de l'Apennin... si on a de la chance...

J'ai, il y a quelques mois, découvert la photo de ce magnifique Colosse en me baladant sur Pinterest et je suis tombée amoureuse. Par chance, il ne se trouvait pas trop loin de l'endroit où nous passons nos étés en Italie. Lors d'un précédent séjour, trop court, nous n'avons pas pu y aller, mais là, pendant ces vacances il me semblait évident qu'une journée serait dévouée à ça.

Un vendredi de beau temps donc, nous prenons la voiture, roulons 2h00 et passons une bonne demi-heure sur place à chercher (merci le navigateur) et enfin, lorsque nous découvrons le parc, nous découvrons que ce dernier n'est ouvert au public que le samedi et le dimanche... Damned !

Avec un peu de mauvaise humeur nous repartons et décidons de retenter notre chance le samedi de la semaine d'après pour bien finir nos vacances.

Pendant une semaine je me suis réjouie de découvrir cet endroit magique et au moment de partir, tout est allé de travers. Quelques problèmes professionnel pour commencer, après 10 minutes sur l'autoroute Mr E. qui ne se sent pas bien vomit dans la voiture (alors qu'il n'a jamais été malade en voiture), les routes semblent être prises d’assaut et pour couronner le tout, après avoir entendu à la radio qu'il allait y avoir des orages nous découvrons d'énormes nuages qui nous suivent et à proximité du parc quelques jolis éclairs. Même si le reste de la troupe semble être de mauvaise humeur, je tiens bon. Non, je ne me laisserais pas abattre...

Et lorsqu'enfin nous arrivons... je découvre ça :

 Riez, vous avez le droit, c'est comme ça que je l'ai pris !

Heureusement, ce magnifique parc nous a offert d'autre jolies choses que je vous montrerai plus tard...

Les petits cailloux...

Vendredi soir, mis en confiance par une belle après-midi ensoleillée suivie d'un bon repas, mes frères et moi, dans l'ambiance cosy de mon salon nous sommes fait des confidences.

Nous sommes revenus sur le passé douloureux de l'un d'entre eux et puis, sur celui encore plus loin, de l'enfance de notre maman, née dans une famille atypique, pour l'époque. A la tête de cette famille, il y avait une femme de (très forte) tête, vigneronne, qui savait inspirer le respect. Et oui, vigneronne ! Et c'était bien là sa fierté, être une des rares femmes (si ce n'est la seule, selon les dire de ses filles) a travailler la vigne. Et donc, ma maman, arrivée là par un beau jour de juin 1942, comme sa soeur avant elle, ne sera pas reconnue par son père et ne saura jamais qui il est.

De nos jours, si je devais rencontrer quelqu'un dans cette situation, la seule chose qui me viendrait à l'esprit, serait de souhaiter que cette personne ne souffre pas trop de sa situation. Pour le reste, je n'émettrais aucuns jugements et je pense que nous serions nombreux à ne pas changer d'attitude envers une personne venant d'une famille monoparentale.

Malheureusement, si nous revenons en arrière, dans ces années là, ça ne c'est pas passé comme ça. Sachez tout d'abord, que dans ma famille on ne parle pas de cette chose là. Et pourtant, cette chose là, a été tellement mal vécue, qu'elle a influencé le comportement de plusieurs générations.

Parce que cette chose là, a fait exploser une famille en éclat, parce qu'à coup d'ignorance et de jet de pierre sur le chemin de l'école, mes tantes et mon oncle ont souffert pendant toute leur enfance. Jusqu'à ce qu'ils puissent fuir. Fuir cet endroit où au lieu de voir un simple enfant qui a besoin d'affection on c'est permis de juger, de fermer sa porte, ou de jeter des cailloux (de vrais cailloux !).

Ma maman, a donc grandit loin de chez elle, loin de sa maman, parce qu'on la jugeait. Si, en grandissant, elle a garder des séquelles de ses jeunes années, ce n'est pas de la faute d'un père absent. Non, c'est parce qu'on lui a fait croire, qu'elle était une moins que rien, qu'on la frappée et qu'on la chassée. Tous ces gens, bien pensants, avec une idée figée de la morale ont réduits, l'enfance de 4 enfants en bouillie. Elle est devenue une adulte, pleine de secrets, qui ne se liait avec personne de peur qu'on la juge et qui était une vraie lionne lorsqu'on touchait a ses enfants. Et je suis devenue une adulte peu sûre de moi, qui pense trop souvent à ce que vont dire les gens et qui décapsulerait la tête de celui qui oserait toucher à un cheveux de ses enfants.

On pourrait croire que cette histoire située en 1942 est de l'histoire ancienne et pourtant, tous les jours, je croise des gens aux poches remplies de cailloux. Contre le mariage gay, contre l'adoption, contre l'avortement, contre les étrangers, contre tout et rien on se permet encore et encore de lancer des cailloux.

Vendredi soir, quand mes frères sont partit, j'ai eu pendant un moment cette boule au ventre, cette envie de vomir et puis, je me suis dis, que finalement, j'avais de la chance. Je n'ai pas de cailloux dans mes poches et vous ?

La soupe à la pote !

Le soir, parfois, j'ai pas envie de cuisiner. Mais mes enfants crient famine, l'homme de la maison s'impatiente et moi je veux bien faire un truc vite fait, mais tout de même un truc sain... Alors, je fais de la soupe. Et comme je sais que je ne suis pas la seule, je partage avec vous, ma soupe à la pote (c'est de saison !).

Il vous faut pour 4 personnes :

- 2 grosses courgettes
- 2càs d'huile d'olive ou de beurre, bref, un corps gras
- 3 gousses d'ail
- 6 tomates cerise
- 5 càs de semoule de maïs
- 1,5 litre de bouillon de légume
- épices de votre choix

Préparer les légumes (laver, peler, couper les gousses d'ail en deux, couper les légumes grossièrement, etc...). Tout mettre dans la casserole, laisser mijoter 20 minutes. Tout mixer et...

Bon appétit !

Venise les photos classiques...

Au mois de janvier, pour la première fois depuis fort, fort, longtemps, nous avons décidé de faire un planning des vacances. Nous avions donc décidé de partir au mois de février à la neige. Nous nous imaginions très bien sur une belle montagne Suisse, entourés de neige et puis... on a choisi Venise.

Venise c'est époustouflant dès l'arrivée. En sortant de la gare, face au canal et aux bâtiments d’architectures diverses et variées j'ai ressentis une très belle émotion. Je savais déjà que 4 jours seraient trop court...

Je vais donc vous livrer une série d'articles en photo, allant des détails au plus classique. Je vous parlerai plus tard de mon coup de coeur pour Burano. Et pour le reste, j'espère que malgré mes photos loin d'être parfaites, j'arriverai à vous faire ressentir un tout petit peu de mon vécu de ces 4 derniers jours...

Attention les yeux... (cliquez sur les photos, c'est plus jolis en grand ;) )

St.-Marc

St.-Marc

St.-Marc

St.-Marc

St.-Marc

Pont des Soupirs

Sous le pont des Soupirs

Si je ne devais garder qu'une photo, ce serait elle... sans pouvoir vous dire pourquoi...

Le pont Rialto

Le bord du Lac en Instagram...

Je vous souhaites un joli début de semaine...

C'est qui le gros méchant ? La pillule, le laboratoire, le médecin ?

J'entends depuis deux semaines des gens pointer du doigt les gros méchants laboratoires, qui nous cachent tout et nous disent rien...

J'entends depuis deux semaines des gens pointer du doigt les médecins, qui ne parlent pas, qui nous cachent tout et nous disent rien...

J'entends, depuis deux semaines des gens qui pensent qu'il n'y a qu'une seule cause, c'est qu'on nous cache tout et qu'on nous dit rien et que les autres, c'est tous des gros méchants...

Premièrement, les laboratoires. Ces derniers ont pleins de défauts et il y aurait de quoi écrire une bible concernant leurs activités et malversations. Mais, si il y a une chose qu'ils font bien, c'est de se protéger. Comment font-ils ? Ils écrivent une jolie notice, à l'intérieur de laquelle est répertoriée tous les effets secondaires et les risques liés à leurs médicaments. Ils l'a tiennent bien à jour, en demandant aux médecins de signaler le moindre effet secondaire. Idéalement, il suffirait donc de lire la notice. Mais, honnêtement, il y a de quoi flipper ! Ça fait peur toutes ces maladies et puis on est pas médecin, c'est quoi un AVC, une thrombose, etc... ? Demandez à une jeune fille de 16 ans ce que c'est un AVC et regardez sa réaction. Combien d'entre vous on déjà lu la notice en entier et ont cherché des réponses ?

Deuxièmement, les médecins. Une chose est sûre, ils ont fait des études uniquement pour avoir une villa avec piscine et ils sont tous atteints du syndrome de la non-communication. Voilà ce qu'on entends depuis deux semaines et je vous avoue que ça m'énerve. Je ne sais pas vous, mais si j'ai affaire avec un médecin tel que décrit plus haut, je m'en vais et j'en cherche un qui me corresponds. Alors oui, c'est casse-pied, mais au final c'est tellement plus agréable d'avoir un médecin qui réponds à vos questions, qui vous rassure et en qui vous avez confiance. Comme dans tous les domaines, il y a de mauvais médecins. Comme dans tous les domaines, il y a des erreurs. Et les erreurs, dans ce domaine là, ça fait mal.

Troisièmement, les filles/patientes. Je ne voudrais pas paraître méchante et je suis profondément touchée par les accidents qui ont eu lieu sur ces pilules de troisième génération. Mais au lieu de taper sur les doigts des autres, commençons par informer. La pilule n'est pas un bonbon super fun qui nous permet de nous amuser sans risque de grossesse. Non, c'est un médicament. Et comme tout médicament, il y a des risques. Combien d'entre nous savent comment fonctionne la pilule ? Combien d'entre nous sont plus préoccupées par le poids qu'elles vont prendre ou les boutons qu'elles pourraient voir apparaître que par un éventuel AVC ? Combien d'entre nous ont-elles demandé à leur médecin "y a t'il une autre alternative ?" ? C'est aussi au patient de se responsabiliser et de ne pas prendre les mots du médecin pour parole d’évangile.

Il est facile de dire maintenant : "ah mais on nous a jamais parlé des DIU !" (combien d'entre vous connaissaient se terme avant). Les DIU proposé chez les nullipares sont soit des DIU en cuivre soit avec hormones. Le premier induit une inflammation du col, ça marche plutôt bien, mais le taux de grossesse non-désirées est plus élevé qu'avec la pilule et si il y a une grossesse, il peut y avoir des complications fort peu sympathique. Le second, fonctionne très bien, mais peut-être très mal toléré, induisant de fort saignements et douleurs et il coûte franchement plus cher. Et pour les deux, il y a la pose de ce merveilleux dispositif. Ça peut être inssuportable et terriblement douloureux, voilà pourquoi, on ne propose pas de DIU aux jeunes femmes. Et là encore, imaginez une jeune fille de 16 ans à qui ont donne le choix entre pilule, "facile à prendre/sans douleur" et stérilet "dispositif que le médecin doit placer dans le col", rien que ça suffit à faire pencher la balance.

Il y a l'Implanon, qui lui aussi dispense des hormones. Qui en parle ? Personne...

Il est, à mon avis, primordial que les femmes commencent à comprendre comment tout ça fonctionne. Une maman ne doit pas simplement envoyer sa fille chercher une contraception, elle doit en discuter avec elle. Ça ne doit pas être une décision prise à la légère. Non, l'éducation sexuelle à l'école ne suffit pas, les bêtises et expériences des copines non-plus ! Ainsi, la demoiselle, aura probablement plus de facilité à en parler à son médecin et pourra poser les bonnes questions et faire les bons choix.

Il est primordial aussi que les médecins qui prennent en charge les jeunes patientes prennent le temps de leur expliquer comment fonctionne leur corps et surtout comment fonctionne cette satanée pilule. Cela éviterait aussi de nombreuses grossesses non-désirée !

Cette sombre histoire est un triste exemple du fonctionnement de notre société. Sans réfléchir, nous voulons tout, tout de suite et tant qu'il n'y a pas de conséquences on y pense pas. Et lorsque la sentence tombe, on crie au scandale. Alors qu'à un moment, on a tous fait un choix.

Nous sommes tous coupable. Coupable de notre ignorance, coupable de notre manque de communication et nous avons besoin de trouver un responsable. Mais ça ne changera rien au fait, que des femmes ont perdus la vie et qu'il faut à chaque fois un gros drame pour sensibiliser les gens et les faire réfléchir.

Oui, je ne vais pas dans le sens de ce qui se dit et je présente mes excuses aux personnes qui sont touchées par ce drame et que j'ai pu froisser par mes propos.

Au final, on se cache tous et on ne cherche pas à savoir, juste à trouver un coupable...

Découvrons la racine de persil...

J'aime bien, lorsque je fais mes courses, acheter un ingrédient que je ne connais pas. Hier, c'était les racines de persil.

Ce n'est pas un légume très joli à regarder, il est plutôt rugueux au touché et il sent la carotte vieillie en cave. Pas très ragoutant me direz-vous ? Et bien non, c'est excellent ! Même Miss A. qui râle devant une assiette de soupe l'a dévorée.

Elle a, comme son odeur l'indique, un goût qui s'approche de la carotte. Mais, elle laisse un arrière goût un peu épicé qui ne la rends pas écœurante comme peut l'être une carotte réduite en purée.

Voici la recette du velouté réalisé hier soir :

Eau
Bouillon de légume
300g de racine de persil
1 grosse pomme de terre
250 de champignons bruns
1/2 oignon
Un petit peu de beurre
Un petit peu de crème (facultatif)
Poivre, ail

Peler et découper en gros cubes les racines, la pomme de terre et le demi oignon. Faire fondre le beurre dans une casserole et y faire revenir les oignons 2 minutes. Ajouter les cubes de racine de persil et la pomme de terre. Après 2 minutes, ajouter 1 litre d'eau avec la quantité de bouillon nécessaire. Pendant que ça cuit, préparer les champignons bruns et les ajouter. Assaisonner à votre goût en y rajoutant de l'ail ou du poivre ou ce qui vous tente. Laissez frémir pendant 25 minutes. Mixez le tout et voilà ! Si vous avez envie, vous pouvez adoucir un peu le velouté avec un tombée de crème.

A savourer avec un bon pain campagnard !

Ceci est le monstre pain... Miaaaaaam est son cri !

Vous connaissiez la racine de persil vous ?

P.S. : Pour les intéressées de Suisse, j'ai trouvé cette petite merveille à la Migros.

Ceci est...

...la première fois que ma liste de livre "à lire/à commander" est plus grande que ma liste de film à voir.

Merci à Armalite et à ses merveilleuses critiques qui me sortent de mes habitudes.

Ceci est...

Un joli paquet venu depuis la Belgique... à L'intérieur on peut y trouver de quoi faire plaisir à Miss A., Mr E et nos papilles gourmandes...

Sur la photo en haut à gauche se trouve un kit pour jouer les archéologues. Avec un mini marteau et une mini-truc, il faut casser le gros caillou vert. Mr E. a tout de suite saccagé l'emballage pour tester. Résultat des courses : des cloques, du sable dans l'oeil, un lavabo bouché et un diamant tellement petit qu'on a failli le perdre. Tu vois Solaena, tu n'es pas la seule à être maladroite. Malgré ces petits inconvénients, ont a beaucoup ri et mes petits bouts de monstre sont ravis. 

En Belgique, se trouve une Mère Noël et un Père Noël caché sous les doux noms de Solaena et Doudouw...